sam. Août 9th, 2025
Alors que l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) traverse une nouvelle vague de violence sanglante, avec des massacres à répétition perpétrés par des groupes armés, le silence assourdissant du gouvernement congolais interpelle. Des centaines de civils innocents sont tués, des villages entiers réduits en cendres, et des milliers de personnes déplacées dans l’indifférence quasi-totale des autorités. Où est l’État ? Pourquoi cette inertie face à l’horreur ?  
Une crise humanitaire ignorée 
Dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, les populations vivent un calvaire quotidien. Des groupes armés, dont les ADF (Allied Democratic Forces) et d’autres milices soutenues par des puissances étrangères, sèment la terreur en toute impunité. Massacres, viols, enlèvements et pillages sont devenus le lot des Congolais de l’Est, abandonnés à leur sort.  
Pourtant, malgré l’ampleur des atrocités, le gouvernement central semble minimiser la situation. Aucune action militaire décisive n’est menée, aucune stratégie cohérente de protection des civils n’est mise en place. Les déclarations officielles se limitent souvent à des condamnations sans suite, tandis que la communauté internationale reste étrangement discrète.  
Un silence qui tue
Le mutisme des autorités congolaises pose plusieurs questions :  
– **Priorités politiques vs. Sécurité nationale** : Le gouvernement est-il plus préoccupé par les jeux politiques à Kinshasa que par la protection de ses citoyens ?  
Complicité ou impuissance ? Certains observateurs soupçonnent des collusions entre des responsables congolais et des groupes armés, tandis que d’autres évoquent simplement l’incapacité de l’État à rétablir l’ordre.  
– **Médias et société civile étouffés** : Les voix qui dénoncent ces crimes sont souvent réduites au silence, et les journalistes indépendants prennent des risques énormes pour rapporter la réalité du terrain.  
L’urgence d’agir
La situation à l’Est de la RDC n’est pas une fatalité. Elle exige :  
1.Une réponse militaire efficace et coordonnée : Les FARDC doivent être renforcées et soutenues pour neutraliser les groupes armés.  
2. Une vraie volonté politique : Le gouvernement doit cesser de détourner le regard et prendre des mesures concrètes pour protéger les populations.  
3. Une pression internationale accrue : La communauté internationale ne peut plus se contenter de déclarations de principe. Des sanctions ciblées et un soutien logistique sont nécessaires.  
Le silence du gouvernement congolais face aux massacres de l’Est est une trahison envers son peuple. Les Congolais méritent plus que de l’indifférence : ils méritent la paix, la justice et un État qui assume son rôle de protecteur. Il est temps que les autorités sortent de leur mutisme et agissent avant que le pays ne sombre davantage dans le chaos.  
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