La saison commence tragiquement pour le BG Green Maze. Pour son troisième match de championnat, ce samedi 13 septembre au stade Urunani, le club a de nouveau sombré, concédant une troisième défaite consécutive face à Ngozi City sur le score de 2-3. Une performance qui confirme les énormes carences défensives de l’équipe et qui laisse planer l’ombre d’un début de cauchemar.
Une ligne défensive à revoir d’urgence
Le constat est sans appel et cruel : il n’y a tout simplement pas de qualité sur la ligne défensive. L’analyse des trois premiers matches peint le portrait d’une charnière centrale fragile, de latéraux dépassés et d’un collectif qui ne parvient pas à se montrer solidaire sans le ballon. Encore aujourd’hui, encaisser trois buts contre Ngozi City est un aveu d’échec cuisant pour une défense qui semble constamment en retard, physiquement et mentalement. Les joueurs manquent de concentration, commettent des erreurs individuelles à répétition et paraissent totalement désorganisés. Cette incapacité à protéger son but est le cancer qui ronge l’équipe depuis le début de la saison.
Une situation classique catastrophique
Avec ce nouveau revers, BG Green Maze reste bon dernier du championnat avec un bilan alarmant : trois matches, trois défaites, zéro point. Cette position de lanterne rouge, dès les premières journées, est un signal d’alarme qui doit être pris avec le plus grand sérieux. L’équipe s’est immédiatement installée dans les bas-fonds du classement, une zone périlleuse dont il est très difficile de s’extraire.
Le spectre de la relégation déjà présent
Il est peut-être tôt dans la saison pour parler de maintien, mais la dynamique est si négative que le doute n’est plus permis. Si l’équipe continue sur cette lancée désastreuse, elle ne jouera pas son maintien en Primus League ; elle signera directement son billet pour la deuxième division. Chaque match perdu creuse un peu plus le trou et enfonce un peu plus le moral des troupes. Le temps des excuses est révolu, place maintenant à l’action et aux résultats.
L’espoir nommé Banya Mugisho
Dans cette tempête, un homme incarne l’unique lueur d’espoir : le manager Banya Mugisho. La balle est désormais dans son camp. C’est à lui de trouver les solutions techniques, de remanier une défense défaillante, de redonner de la confiance à un groupe visiblement atteint psychologiquement et, peut-être, d’être audacieux sur le marché des transferts. La confiance placée en lui par la direction doit se transformer en actions concrètes et efficaces. Comme le suggère l’adage, avec lui, « tout peut changer à tout moment ». Mais ce changement doit survenir maintenant, dès la prochaine journée, sous peine de voir la saison définitivement compromise.
La Primus League est un marathon impitoyable, et BG Green Maze vient de trébucher lourdement sur les trois premiers mètres. Le réveil doit être immédiat, sous peine de ne plus pouvoir se relever.
Le manager a une tâche très lourd
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