ven. Août 8th, 2025
La République Démocratique du Congo (RDC) est en proie à une guerre brutale qui s’intensifie chaque jour, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Goma et Bukavu, deux grandes villes de l’est du pays, sont plongées dans un cycle infernal de violences, de massacres et de déplacements de populations. Pourtant, malgré l’ampleur du drame, la communauté internationale reste passive, incapable d’apporter une solution à cette crise qui menace d’embraser toute la région.
Une guerre qui s’éternise et un silence complice
Depuis des décennies, l’est de la RDC est le théâtre de conflits sanglants impliquant des groupes armés locaux et étrangers, soutenus par divers intérêts économiques et politiques. Le M23, soutenu par le Rwanda selon plusieurs rapports d’organisations internationales, continue de mener des offensives meurtrières, semant la terreur parmi les populations civiles. À Bukavu, d’autres milices s’affrontent pour le contrôle des ressources naturelles, laissant derrière elles des milliers de morts et des millions de déplacés.
Malgré les alertes incessantes des organisations humanitaires et des témoins sur le terrain, la communauté internationale demeure impuissante, voire complice par son inaction. L’ONU, qui dispose pourtant de l’une des plus grandes missions de maintien de la paix au monde (la MONUSCO), est critiquée pour son inefficacité. Les grandes puissances, quant à elles, préfèrent défendre leurs intérêts stratégiques dans la région au lieu de chercher une véritable solution à la crise.
Vers une guerre régionale inévitable ?
L’escalade actuelle du conflit laisse présager un embrasement régional. Déjà, des tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda font craindre un affrontement direct entre les deux pays. L’Ouganda, le Burundi et d’autres acteurs régionaux pourraient être entraînés dans cette guerre, transformant l’Afrique centrale en un champ de bataille où les intérêts étrangers se mêlent aux revendications locales.
La passivité de la communauté internationale ne fait qu’aggraver la situation. En fermant les yeux sur les massacres à Goma et Bukavu, elle laisse le chaos s’installer durablement. Et lorsque cette guerre atteindra un point de non-retour, il sera trop tard pour éviter une catastrophe humanitaire et géopolitique d’une ampleur sans précédent.
L’histoire retiendra que, face au cri de détresse des Congolais, le monde a choisi de se taire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *