La saison 2024-2025 a une fois de plus mis en lumière une injustice flagrante dans le monde du football. Alors que Marcus Rashford, après une saison moyenne (6 buts et 4 passes décisives en 25 matchs avec Manchester United et Aston Villa), se voit courtisé par le FC Barcelone, Yoane Wissa, l’attaquant congolais de Brentford, brille sans recevoir la reconnaissance qu’il mérite.
Wissa, un talent ignoré malgré des statistiques impressionnantes
Avec 19 buts et 4 passes décisives en 35 matchs, Wissa a non seulement été l’un des meilleurs attaquants de Premier League cette saison, mais il est aussi devenu le meilleur buteur de l’histoire de Brentford. Pourtant, malgré ses performances, les « grands clubs » qui le surveillent semblent hésiter à passer à l’action.
En comparaison, Rashford, dont les statistiques sont bien moins convaincantes, est déjà sur le radar du Barça. Pourquoi une telle différence de traitement ?
Une discrimination inconsciente ? Le poids du passeport footballistique
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation :
- La visibilité médiatique : Les joueurs évoluant dans des sélections moins médiatisées (comme la RDC) ont souvent moins d’exposition, même lorsqu’ils performent en club.
- Le marché des transferts et les préjugés : Certains clubs privilégient des noms « bankables » ou issus de sélections européennes, même lorsque leurs performances déclinent.
- Le manque de bons managers ou agents influents : Wissa, bien que talentueux, n’a peut-être pas l’entourage qui pousse les grands clubs à investir.
Wissa, titulaire des Léopards, mérite mieux
En équipe nationale, Wissa est un pilier. Pourtant, cela ne semble pas suffire pour attirer l’attention des géants européens. Faut-il en conclure que le football mondial reste biaisé en faveur des joueurs issus des nations traditionnellement dominantes ?
Le système doit changer
Si des joueurs comme Wissa continuent d’être ignorés malgré leurs exploits, c’est tout le système de recrutement qui doit être remis en question. Les clubs prétendument ambitieux gagneraient à regarder au-delà des clichés et à miser sur des talents sous-estimés, mais ultra-efficaces.
En attendant, la « malédiction » des joueurs congolais – brillants en club, mais rarement propulsés vers le très haut niveau – semble persister. Espérons que la saison prochaine sera celle de la justice footballistique.