Lors du choc entre son équipe et Raków Częstochowa, Afimico Pululu a été la cible de cris racistes venus des tribunes. Une scène malheureusement trop fréquente dans certains stades d’Europe de l’Est. Mais loin de se laisser abattre, l’attaquant angolais a répondu de la plus belle des manières : avec un doublé décisif, dont un penalty plein de maîtrise.
« J’ai entendu des cris racistes avant de tirer le penalty, mais honnêtement, je m’en fichais. Avec ce geste, je voulais leur montrer que j’entendais bien ces cris », a confié le joueur après la rencontre.
L’ancien joueur du FC Bâle, aujourd’hui sélectionné chez les Léopards de la RDC, ne s’est pas arrêté à ce seul geste technique. Son second but, plein de sang-froid, a scellé la victoire de son équipe dans un climat hostile. Une performance saluée non seulement pour sa valeur sportive, mais aussi pour sa force symbolique.
« C’est la troisième fois que cela arrive. C’est triste, mais c’est la vie. Que puis-je y faire ? Je ne m’en remets qu’à Dieu », a-t-il ajouté, lucide mais blessé.
Pululu n’a pas crié. Il a marqué. Il n’a pas protesté, il a fait trembler les filets. Une leçon de calme, de maturité et de courage. Ce soir-là, dans un stade où certains pensaient l’intimider, il a prouvé qu’il était bien plus qu’un joueur de football : un symbole de résilience.
Les grands joueurs répondent sur le terrain, dit-on.
Afimico Pululu l’a fait. Avec élégance. Et avec sang-froid.