Le Paris Saint-Germain a pris une décision radicale envers Gianluigi Donnarumma. Le portier italien, qui a refusé de prolonger son contrat, est désormais mis à l’écart par le club, y compris pour le choc face à Tottenham en Super Coupe d’Europe. Une situation qui rappelle étrangement celle de Chancel Mbemba à l’OM la saison dernière…
Donnarumma mis à la porte… mais pas prêt à partir
À un an de la fin de son contrat, Donnarumma se retrouve dans une impasse. Le PSG, peu enclin à le laisser partir libre en 2025, tente de le pousser vers la sortie. Problème : comme Mbemba à Marseille, le gardien italien ne compte pas plier.
D’un côté, le club parisien veut éviter un départ gratuit. De l’autre, Donnarumma exige soit une prolongation avec une augmentation, soit le droit de terminer son contrat. Un bras de fer qui pourrait coûter cher au géant italien, condamné à rester dans l’ombre alors qu’il est encore dans la force de l’âge.
Le syndrome Mbemba : quand les clubs français étranglent leurs joueurs
La situation de Donnarumma rappelle celle de Chancel Mbemba à Marseille. L’année dernière, le défenseur congolais avait été écarté des terrains par l’OM après avoir refusé de prolonger dans les conditions du club. Pire, il avait même été envoyé jouer avec la réserve, avant de finalement s’engager avec le FC Porto.
Une méthode brutale, mais récurrente en France : pousser les joueurs récalcitrants vers la sortie plutôt que de les laisser honorer leur contrat. Une stratégie qui peut ruiner des carrières, surtout lorsque le joueur, comme Donnarumma, a encore beaucoup à offrir.
Qui sortira gagnant de ce bras de fer ?
Le PSG joue la montre, espérant forcer Donnarumma à accepter un transfert cet été. Mais le gardien, lui, a les moyens de tenir : il peut attendre 2025 et partir libre, avec un beau chèque en prime.
Reste à savoir si le club parisien acceptera de le remettre dans les buts en cas de blocage, ou s’il préférera le laisser moisir en tribunes, comme l’OM l’a fait avec Mbemba. Une chose est sûre : cette affaire confirme une tendance inquiétante dans le foot français : les clubs n’hésitent plus à sacrifier leurs joueurs étrangers pour éviter les pertes financières.
Et vous, qui soutenez-vous dans cette affaire ? Le PSG, qui veut protéger ses intérêts, ou Donnarumma, qui défend son droit à honorer son contrat ?