ven. Août 8th, 2025
Fermez les yeux un instant et imaginez : des jeunes Congolais tombent chaque jour sous les balles, exécutés dans l’ombre de l’indifférence. Des villages entiers sont réduits en cendres, des familles décimées, des corps jetés dans des fosses communes. Pourtant, le monde détourne le regard.
Dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), les populations vivent sous l’emprise du groupe armé M23, soutenu par des forces étrangères, selon plusieurs rapports d’organisations internationales. Chaque jour, des civils sont tués, torturés, déplacés. Ce drame, pourtant bien documenté, semble ne susciter que de faibles réactions sur la scène internationale.
Un génocide oublié ?
Depuis des décennies, l’Est du Congo est le théâtre d’une guerre aux multiples visages : pillages, violences sexuelles, enrôlement forcé d’enfants soldats. Aujourd’hui, la situation atteint un point critique. Les récentes découvertes de fosses communes, notamment à Kishishe et ailleurs, témoignent de l’ampleur des crimes commis. Des centaines de Congolais ont été massacrés sans distinction, hommes, femmes, enfants.
Pourquoi ce silence ?
Le contraste est frappant : ailleurs dans le monde, des crises attirent immédiatement l’attention et suscitent des sanctions, des interventions, des condamnations fermes. Mais en RDC, malgré les preuves accablantes, les grandes puissances restent timides, les médias internationaux parlent peu, et les institutions traînent à agir.
Les Congolais se sentent abandonnés. Pourtant, leur cri de détresse est légitime. L’impunité des auteurs de ces crimes doit cesser. La communauté internationale doit sortir de son mutisme et assumer sa responsabilité face à l’horreur qui se déroule en plein jour.
Un appel à la justice et à l’action
Les massacres en RDC ne sont pas une fatalité. Ce qui se passe à l’Est du pays doit être reconnu pour ce qu’il est : une tragédie humaine d’ampleur catastrophique. Il est temps que les Nations Unies, l’Union Africaine, et toutes les organisations internationales prennent des mesures fermes pour protéger les civils, sanctionner les responsables et soutenir une paix durable.
Fermer les yeux ne rend pas l’horreur moins réelle. Ignorer les cris des victimes ne les ramènera pas à la vie. Il est temps d’ouvrir les yeux et d’agir.

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