ven. Août 8th, 2025
Depuis plusieurs mois, la République démocratique du Congo (RDC) est plongée dans une nouvelle spirale de violences, notamment à l’est du pays, où les groupes armés, alliances douteuses et ambitions politiques se croisent dangereusement. Au cœur de cette tourmente, un nom revient souvent : Corneille Nangaa. Ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), il est aujourd’hui au centre des accusations de trahison et d’alliance avec des mouvements rebelles, notamment le M23.
Mais une question brûle les lèvres : que cherche exactement Corneille Nangaa ? Le pouvoir ? À quel prix ?
Une soif de pouvoir maquillée en discours de “libération”
Corneille Nangaa se présente comme le leader d’un prétendu mouvement de “résistance” contre le régime actuel. Il prétend vouloir sauver le pays, dénoncer les injustices et instaurer une nouvelle ère politique. Pourtant, derrière ces discours aux allures populistes, la réalité est tout autre : il s’est allié à des groupes responsables de massacres, de déplacements forcés et de crimes de guerre contre les civils congolais.
En croyant que la terreur, les armes et les bains de sang sont des moyens légitimes pour accéder au pouvoir, Nangaa fait un calcul politique cynique : déstabiliser le pays, semer la peur et forcer sa place dans l’arène politique. Mais ce pari est non seulement immoral, il est aussi voué à l’échec.
Peut-on aimer un homme qui massacre son propre peuple ?
La vérité, c’est que le peuple congolais n’oublie pas. Il voit qui souffre, qui meurt, qui fuit les combats. Et il voit aussi qui tire les ficelles dans l’ombre. Comment Corneille Nangaa peut-il croire un instant que les Congolais lui accorderont leur confiance, alors qu’il est accusé de s’associer avec ceux qui tuent leurs enfants, pillent leurs terres et détruisent leur avenir ?
Plutôt que de se hisser au sommet, il risque de devenir l’un des personnages les plus détestés de l’histoire contemporaine du pays.
Un avenir sombre pour un projet sans légitimité
Si Nangaa croit que la guerre va lui ouvrir les portes du pouvoir, il se trompe lourdement. Les Congolais veulent la paix, la justice, la stabilité – pas un nouveau chef de guerre déguisé en sauveur. L’histoire a montré que ceux qui prennent les armes contre leur propre peuple finissent rarement honorés, et souvent jugés.

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