Il y a des mystères dans le football moderne, et celui d’André Onana à Manchester United en est un particulièrement croustillant. Depuis son arrivée à prix d’or (près de 50 millions d’euros), le Camerounais a multiplié les boulettes, les plongeons fantômes et les sorties kamikazes, tout en arborant une nonchalance qui frôle l’arrogance. Pourtant, malgré ses prestations dignes d’un gardien de District un mauvais dimanche de pluie, il reste titulaire indiscutable. Pourquoi ?
1. Un transfert à digérer, coûte que coûte
Onana, c’est le pari raté qu’on ne veut pas reconnaître. Manchester a claqué une fortune pour un joueur censé « révolutionner » le poste avec son jeu au pied. Résultat : des passes à l’adversaire, des relances suicidaires, et un stress permanent dans les tribunes à chaque ballon qu’il touche. Mais dans un club qui nage déjà dans le chaos financier et structurel, reconnaître l’échec Onana reviendrait à creuser un peu plus sa propre tombe.
2. Ten Hag, aveuglé par la nostalgie
Ten Hag le connaît depuis l’Ajax et semble s’être enfermé dans une bulle où le Onana de 2019 existe encore. Problème : le gardien qu’il a connu a disparu depuis longtemps, remplacé par un joueur au mental friable et à la concentration digne d’un poisson rouge. Mais le coach s’entête, fidèle à son soldat, même quand ce dernier enchaîne les naufrages.
3. Qui d’autre pour plonger dans le chaos ?
Soyons honnêtes : la concurrence est inexistante. La doublure n’a pas le niveau pour faire trembler un gardien de Ligue 2, et le mercato ne permet pas de recruter un remplaçant crédible sans exploser le budget. Alors on continue avec Onana, faute de mieux. C’est le syndrome du « c’est pas bon, mais c’est tout ce qu’on a ».
4. Le vestiaire : trop frileux pour un électrochoc
Changer de gardien, c’est aussi affirmer que certains choix sont des échecs. Et dans un vestiaire déjà en manque de leaders, de repères et de résultats, Ten Hag joue la carte de la stabilité molle plutôt que celle du coup de balai nécessaire. Onana est protégé, non pas par ses performances, mais par la peur d’un chaos encore plus grand.
l’illusion va-t-elle durer ?
Manchester United continue de faire confiance à un gardien qui cumule les fautes, sans jamais montrer de vraie remise en question. Pire encore, il semble traverser les matchs avec une insouciance qui frôle l’irrespect envers les couleurs du club. Onana n’est pas le seul problème de United, mais il incarne à merveille ce qu’est devenu ce club : une institution en perdition, dirigée par l’orgueil, la peur du changement… et une sacrée dose de déni.