ven. Août 8th, 2025
Des images insoutenables, rappelant les pires heures de la Syrie sous Daesh, circulent depuis le Sud-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC). Cette fois, c’est dans une zone sous contrôle du M23, rébellion soutenue par le Rwanda, qu’un homme a été froidement exécuté d’une balle dans la tête devant une foule terrifiée et impuissante.
Une scène de barbarie
Selon plusieurs témoins, la victime, accusée de vol, aurait été arrêtée, lapidée sur ordre d’un combattant du M23, puis abattue de sang-froid. Les images, trop violentes pour être diffusées, montrent une justice expéditive et brutale, où la vie humaine ne pèse plus rien.  
Ces méthodes rappellent celles des groupes terroristes les plus sanguinaires, où l’exécution publique sert à instaurer un climat de peur. Mais ici, c’est dans l’indifférence quasi générale que ces atrocités se multiplient.  

Des zones sans loi, sous emprise du M23 
Le Sud-Kivu, comme d’autres régions de l’Est de la RDC, est progressivement tombé sous le contrôle du M23, mouvement armé accusé d’être soutenu militairement et financièrement par le Rwanda. Dans ces territoires, plus aucune autorité légale ne fonctionne : les exécutions extrajudiciaires, les enlèvements et les violences contre les civils se banalisent.  
Pourtant, malgré les rapports accablants des organisations des droits de l’homme et les condamnations internationales, aucune mesure forte n’a été prise pour mettre fin à ces exactions. La MONUSCO (Mission des Nations Unies en RDC), déjà critiquée pour son inefficacité, semble impuissante face à l’escalade de la violence.  
*Le silence complice de la communauté internationale
Alors que les preuves s’accumulent sur les violations massives des droits humains commises par le M23, la communauté internationale reste étrangement timide. Le Rwanda, malgré les accusations répétées de soutien à la rébellion, continue de nier toute implication, sans que des sanctions conséquentes ne soient imposées.  
Les Congolais, eux, s’indignent et réclament justice. Sur les réseaux sociaux, la colère gronde : « Jusqu’à quand allons-nous tolérer cela ? Où est la justice ? Où est l’État ? », s’interrogent des internautes congolais.  
Une urgence absolue
La situation sécuritaire en RDC, particulièrement dans l’Est, est plus qu’alarmante. Elle exige une réponse ferme et immédiate :  
– Sanctions ciblées contre les dirigeants du M23 et leurs soutiens rwandais.  
– Renforcement de la pression diplomatique** pour obliger Kigali à cesser son ingérence.  
– Protection des civils par une force internationale plus réactive et déterminée.  
Sans action concrète, ces scènes de barbarie risquent de se répéter, dans l’indifférence générale. La RDC ne doit pas devenir une nouvelle Syrie.  

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